Après l’agréable découverte qu’avait été « Une dernière fois la nuit« (voir chronique ICI), c’est avec délectation que je me suis plongée dans les mots délicatement mélancoliques de Sébastien Berlendis.
Le registre de ce titre est légèrement différent, bien que certaines références rappellent « une dernière fois la nuit » : la maladie, la famille, les souvenirs d’enfance dans ce pays aimé, abandonné à contre cœur … Les amours aussi. ,Ici nous sommes baignés dans l’Italie d’antan, qu’il décrit avec autant d’amour et d’admiration que lorsqu’on évoque l’Être Aimé.
Ce thème étant pour moi un peu trop présent, n’ayant jamais visité l’Italie, je n’ai pas été transportée comme je l’avais été lors de ma précédente lecture. Les descriptions sont belles, glissées par petites touches permettant de laisser le lecteur se remémorer ses propres souvenirs grâce à ces évocations, mais n’a pas fait écho en moi, faute de souvenirs personnels justement.
Ceci dit, on y reconnait la « Plume Berlendis », il est donc aisé d’user d’empathie et de partager cet instant de spleen dont semble souffrir l’auteur, et on ne peut que le remercier d’avoir partagé avec tant de lecteurs un ressenti si personnel et intime.
Je suis sûre que les amoureux de l’Italie y retrouveront sans difficulté les paysages décrits avec tant de douceur et qui ne manqueront pas de ramener au jour leurs plus beaux souvenirs.
Merci à Libfly pour sa confiance et la découverte, à Sébastien Berlendis que je continuerai de suivre, ravie de pouvoir lire ses mots à nouveau, et aux éditions Stock pour leur générosité et leur confiance. Ravie d’avoir pu chroniquer ces deux ouvrages.
L’autre Pays est paru aux éditions Stock dans la collection « la forêt » en avril 2014.
C’est le second ouvrage de S.Berlendis, auteur et professeur de philosophie vivant à Lyon.
Pour en savoir plus, visitez son site à l’adresse : http://sebastienberlendis.blogspot.be/
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