Un roman initiatique aux accents imparfaits
Dans ce récit, nous suivons les aventures de Thomas, jeune voyageur aventureux qui a pris un aller simple Paris-Felico, afin de se laisser surprendre par la vie. Sur son parcours il fera des rencontres, mais surtout il progressera dans ce qu’on appelle la quête de soi.
Jalonné de passages sur la méditation ou encore de philosophie ou de citations religieuses, j’ai eu une pensée pour Paulo Coelho dans Le pélerin de Compostelle (que j’avais adoré et que j’avais trouvé très inspirant) et puis je me suis rappelée aussi ma tentative de lire Laurent Gounelle… Il s’était également essayé au roman philosophique, sauf que personnellement j’avais trouvé cela très basique et surtout très mal amené.
Dans Une vie infinie, le hic est que les passages spirituels sont intéressants, mais qu’ils sont mal contextualisés. En fait, j’ai plusieurs fois eu l’impression que l’intention de l’auteur était de faire passer une série de messages, bien cadrés dans les différents passages, et qu’il a construit un roman traditionnel autour. Cela manque d’authenticité.
L’importance de la relecture
Autre bémol… Le manque probable de relecture et de corrections. Le roman souffre de nombreuses imperfections, de fautes basiques d’orthographe ou encore de mots manquants. Alors loin de moi l’idée de chercher la petite bête, surtout pour les premiers romans ou les petites éditions, mais il y a un minimum à atteindre pour éditer son écrit et l’orthographe en est vraiment le premier pilier. C’est dans la littérature que j’ai puisé mon vocabulaire et mon apprentissage de la langue, enfant, et l’idée qu’un roman truffé de fautes puisse être diffusé et assimilé par un nombre important de lecteurs me dérange.
C’est vraiment une déception parce que l’histoire emmène facilement son lecteur et est assez facile à lire. C’est sur l’aspect technique que la copie est à revoir…
Hélas les correcteurs n’existent presque plus ! Quel dommage… Merci pour cet avis bien construit. J’irai feuilleter les autres références par curiosité.
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Oui je trouve ca triste aussi…
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D’après ce que j’ai vu, c’est un roman auto-édité. J’en achète aussi de temps et temps, et il est vrai que certains recèlent pas mal de fautes d’orthographe. Les auteurs n’ont pas les moyens de payer un correcteur (et des auteurs peuvent avoir une plume, mais une orthographe déficiente, ce qui interroge). Pour être honnête, on en voit aussi dans des livres vendus par des maisons d’édition ayant pignon sur rue!
Moi aussi, ça me gâche le plaisir de lecture.
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Ha mais clairement on retrouve de plus en plus de fautes même dans les grosses maisons d’édition et sincèrement venant de ces maisons c est impardonnable vu les équipes dispo dans ces structures. C’est plus compréhensible pour l’auto-édition même si comme tu dis cela gâche le plaisir de lire
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L’absence de relecture est quasiment toujours rédhibitoire pour moi…
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Oui, cela reste un minimum de soin a apporter à ses lecteurs il me semble !
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