Le chat du jeu de quilles, Florence Clerfeuille

quilles

Premier tome d’une trilogie, le chat du jeu de quilles est un roman qui soulève d’emblée une question : Qui a tué le père Pommier ?

Ce roman, orienté polar nous fait découvrir une région chère à son auteure, Florence Clerfeuille, et un sport particulièrement populaire … Les quilles !

Rassemblant les hommes autant qu’il délie les langues, ce jeu de quilles permettra à un duo de journalistes de faire la connaissance de la population d’un village de l’Aveyron afin de résoudre un mystère resté entier depuis plusieurs années : qui est le meurtrier de Monsieur Pommier, et puis qui était-il?

Le chat a bien sûr une place prépondérante dans le récit, fil conducteur, dispensateur d’indices et d’intrigues, et nous accompagne pendant presque tout le récit.

J’ai trouvé ce livre plaisant, facile à lire et surtout très structuré. C’est d’ailleurs également son point négatif sans pour autant être un frein à l’appréciation de l’écriture.
L’auteure, connue et reconnue comme biographe et bien qu’elle n’en soit pas à son premier récit, s’applique à structurer les récits de souvenirs que les gens lui confient. Cette déformation professionnelle se retrouve dans le roman, qui est écrit selon une ligne de temps et d’événements qui semble pré établie et dont elle ne s’éloigne que peu.

Cependant, les personnages sont très bien illustrés, et bien ancrés dans la mémoire du lecteur ainsi que dans l’histoire. Le récit est cohérent et les différentes énigmes se résolvent sans encombre, mais aussi sans grand suspense, argument qui éloigne un peu le livre du polar proprement dit.

Le livre se referme sur une nouvelle énigme, qui m’a intriguée bien sûr mais qui je l’espère sera écrite de manière plus libérée, l’auteure ayant pris confiance après un premier tome réussi.

Je remercie Florence Clerfeuille pour ce volume, et pour sa confiance surtout.

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