Artahe le Dieu-Ours, Philippe Ward

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Ce roman s’ouvre sur une scène du domaine fantastique. Dans une grotte, une femme donne naissance à un enfant sous le regard d’un ours. Elle meurt en couche.

Après cette brève introduction, le lecteur est emmené à notre époque où l’on va suivre Arnaud, fraîchement licencié d’une société d’informatique parisienne, qui revient dans le village qui l’a vu naître, dans les Pyrénées.

Berthe, la femme qui l’a élevé, est détestée de tous au village. Elle semble porter un lourd secret. Arnaud, lui, porte à cette vieille dame un amour presque filial… Mais il ne sait rien du passé de celle qu’il considère comme sa mère.

Quelques jours après son installation, il est témoin d’un phénomène étrange, terrifiant, a la suite d un tremblement de terre. Le passé ressurgit et les secrets longtemps enfuis semblent vouloir revenir au centre de la vie des habitants de Raynat… Arnaud ne manque pas d’en faire les frais quand son propre corps lui fait défaut et l’emmène dans des visions primitives, cauchemardesques.

Si l’ecriture de P. Ward est toujours aussi captivante et réaliste, le sujet me laisse de marbre, et je me surprend à éprouver plus de plaisir lors des histoires annexes comme la relation entre Arnaud et Berthe que lors des passages où l’intrigue porte sur le village, ses secrets et mystères.

L’ours est un sujet populaire dans la mythologie, dans les Pyrénées il a une place de choix lorsqu’il est question de légendes étranges et fantastiques.

Peu friande d’histoire locale, je n’ai pas su faire ma place dans le petit village de Raynat… J’avais énormément apprécié Manhattan Marylin et la plume de Philippe Ward mais cet opus n’a pas su me convaincre. Le style est peut-être un peu plus « masculin » et orienté vers la mise en valeur du patrimoine pyrénéen et je n’y ai pas été sensible.

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